Questions / réponses sur la réforme 2019 de l’école primaire

Lors de la première animation pédagogique du 06 mars 2019 relative à l’information-communication de la réforme de l’école primaire, plusieurs questions ont été posées au sein  des différents groupes de formation.

Vous trouverez ci-après bon nombre de réponses à celles-ci, organisées par thème.

SOCLE COMMUN

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Les contenus et les compétences travaillées des programmes d’enseignement sont étroitement associés/liés aux domaines du socle commun de connaissances, de compétences et de valeurs. Il est donc logique, dans les outils de conception et de mise en œuvre de son enseignement, qu’un maître y fasse référence.

 

Le livret scolaire dit unique comporte d’une part, les bilans de fin de cycle comprenant une évaluation du niveau de maîtrise de chacune des huit composantes du socle  (quatre dans le premier domaine et une composante représentant chacun des quatre autres domaines)  et d’autre part les bilans périodiques de l’évolution des acquis scolaires de l’élève du cycle concerné dans chacun des domaines d’enseignement.

LIVRET SCOLAIRE UNIQUE (LSU)

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C’est effectivement un des enjeux que présente cet outil qu’est le livret scolaire unique. Le terme « unique » signifie qu’indifféremment du parcours scolaire de l’élève (public/privé ; provinces îles Loyauté, Nord, Sud ; premier/second degrés) le livret scolaire reste le même pour l’élève sur toute la scolarité obligatoire (de 5 à 16 ans ; de la GS de maternelle  à la 3ème de collège). Le suivi des acquis dans le  LSU se traduit par les bilans périodiques (trimestriel), les bilans de fin de cycle (1, 2, 3, 4) et les attestations (type « savoir nager »).

 

La dématérialisation de ce livret scolaire unique apporte le qualificatif de numérique (LSUN). Néanmoins, il est fort probable, compte tenu des contraintes techniques inhérentes à cette mise en œuvre, que celle-ci s’opère progressivement, secteur par secteur, sur l’ensemble du territoire et de ses écoles. En attendant, une version du LSU sera proposée sur le même modèle que les livrets scolaires actuels.

Le LSU est identique pour toutes les écoles ; c’est aussi l’esprit du terme « unique » évoqué précédemment.

Le LSU ne nécessite pas nécessairement d’imprimer en couleur. En effet, certains collèges ont fait le choix, pour les bilans périodiques et leurs évaluations, d’attribuer une couleur différente pour exprimer chacun des 4 niveaux de maîtrise d’acquisition d’une compétence de l’élève dans les différents domaines d’enseignement. Toutefois, chacun de ces 4 niveaux de maîtrise peut être représenté par une lettre, un nombre ou une autre codification.

 

Le choix de la Nouvelle-Calédonie dans le primaire, pour les bilans périodiques comme pour les bilans de fin de cycle, est d’exprimer simplement cette acquisition de l’élève en la positionnant dans la juste colonne du niveau de maîtrise de la compétence

EVALUATIONS INSTITUTIONNELLES

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En effet, les évaluations institutionnelles évolueront, d’une part pour être en conformité avec les nouveaux cycles et d’autre part la passation s’effectuera en début et non plus en fin de cycle. Ces évaluations s’appuieront sur les attendus de fin du cycle précédent.

 

Les nouvelles évaluations institutionnelles se réaliseront désormais en début de CP et de CM1.

2019 sera la dernière année  de passation des évaluations de SG, CE1 et CM2.

Il appartient à l’enseignant du dernier niveau du cycle de rédiger  le bilan de fin de cycle, à partir de la concertation en équipe d’enseignants du cycle. Ce bilan ne résulte pas d'une évaluation spécifique mais s'apprécie à partir du suivi régulier des apprentissages que les enseignants réalisent. Celui-ci est effectué en lien avec les objectifs fixés par les programmes dans les différents domaines d’enseignement qui contribuent à l'acquisition des 8 composantes du socle commun.

Les évaluations institutionnelles restent avant tout des outils pédagogiques de pilotage qui servent les équipes de cycle et de l’école.

A l’instar de ce qui se pratique actuellement, les équipes pédagogiques ont la possibilité de faire passer d’autres évaluations qu’elles soient propres à la circonscription, à leur école, à leur cycle …

CONSEILS

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Le principe général qui anime les conseils ne s’exprime pas en heures comptabilisées mais  par la volonté de faire vivre chacune de ces instances de concertation qui affiche une composition et des enjeux différents.  

C’est pourquoi, dans l’esprit de ce principe, il est défini, d’une part un minimum de temps de concertation considéré comme viable pour faire vivre chacune de ces instances et d’autre part une flexibilité de la participation des enseignants à ces instances en fonction du contexte d’exercice et du choix des équipes pédagogiques.

Afin d’illustrer ce principe, prenons l’exemple d’une école constituée 6 classes. Sachant que trois enseignants participent au conseil d’école cela signifie donc que trois autres enseignants ne sont obligés d’y participer pour faire vivre l’instance, du moins pas forcément au même moment et/ou la même année. Ainsi, selon les choix et la volonté des équipes pédagogiques au regard du contexte, certains enseignants participeront au conseil d’école, au cours de l’année scolaire à hauteur : d’aucune heure, d’autres de 2 ou encore 4, voire 6 et plus.

CONSEILS DE CYCLE

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Effectivement la concertation propre aux conseils de cycle se tient en dehors des heures d’enseignement dues aux élèves. Elle se tient, pour 15 heures lors des mercredis dits « pédagogiques ou libérés » pour le reste d’heures à d’autres moments à l’autonomie des écoles. Mais pour l’une comme pour l’autre des modalités cette concertation se tient toujours en dehors des heures d’enseignement dues aux élèves, c’est-à-dire qu’elle ne diminue pas le nombre d’heures d’enseignement auquel chaque élève a droit, soit 26 heures hebdomadaire en moyenne (936 heures annuelles).

Ces heures s’adressent à tous les enseignants. Elles se programment par les équipes enseignantes des écoles en fonction de leur contexte d’exercice. Il s’agit donc, autant que faire se peut, de programmer des temps de conseil du cycle 3 quand les enseignants du collège de rattachement, exerçant en 6ème, sont disponibles. Pour les autres cycles, ces heures ne sont pas forcément dédiées à la liaison école collège.

 

Plus largement, la conception et la fluidité du parcours de l’élève tout au long de la scolarité obligatoire  sont abordées par le conseil écoles-collège et ses commissions.

Mathématiquement, on pourrait considérer cette possibilité. Néanmoins, dans une volonté d’efficacité, les temps de concertation longs sont à proscrire ; toutes les études scientifiques en la matière le démontrent. Par ailleurs, les recommandations formulées en réponse à la question précédente sont à prendre en considération.

CONSEIL D'ECOLE

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Le texte en vigueur stipule un procès-verbal. Au-delà de la forme liée à un procès-verbal, compte rendu ou relevé de conclusion, l’intérêt est de garder la trace écrite des sujets discutés, des actions réalisées, des projets effectués et à mener, des décisions prises, des engagements de chacun… ; elle sert de repère et de communication.

Tout d’abord, il convient de planifier le conseil d’école en s’assurant au préalable auprès des personnes concernées que les partenaires attendus soient bien disponibles pour y participer.

Ensuite, le texte officiel n’indique pas un quorum pour la tenue du conseil d’école. Celui-ci se tient donc même en l’absence de certains partenaires.

Enfin, le procès-verbal précise les présents et les absents.

Le conseil d’école devient obligatoire à la rentrée scolaire 2020 en application de l’article 27 de la délibération n°381 du 10 janvier 2019.

 

En référence à l’article 32 de cette délibération, le conseil d’école se réunit au moins une fois par trimestre. Le volume global annuel est de minimum six heures.

Il n’est pas prévu de dispositions pour que les personnes qui participent au conseil d’école soient rémunérées ; ni pour les partenaires, ni pour les enseignants.

CONSEIL ECOLE-COLLEGE (CEC)

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Le principe du CEC est de réunir toutes les établissements scolaires qui accueillent l’élève tout au long de son parcours de scolarité obligatoire afin d’harmoniser et d’améliorer la cohérence et la fluidité de son parcours d’apprentissage. La scolarité étant obligatoire à partir de 5 ans, les écoles maternelles participent donc aux CEC.

Les enseignants d’une école maternelle peuvent donc être amenés à travailler, dans le cadre de commissions du CEC, avec leurs pairs d’autres écoles maternelles du réseau (CEC) afin d’harmoniser les pratiques au sein de celui-ci et de définir des priorités éducatives et pédagogiques communes. Aussi, ces enseignants peuvent, toujours dans le même cadre,  travailler avec leurs collègues des écoles élémentaires afin favoriser la continuité du parcours de l’élève et notamment la liaison école maternelle-école élémentaire